quinta-feira, 30 de junho de 2011

528- Artigo - Les "indignés" de Syntagma - Athanase Koutsis

Vent de fronde en Europe
Les « indignés » de Syntagma
Athanase Koutsis

Quand on regarde les images des « indignés » de Syntagma, la place de la Constitution athénienne, il ne faut pas se tromper : les paumes ouvertes des contestataires ne saluent pas le Parlement. Elles forment un geste rude et méprisant, moutza, adressé aux élus de la nation - ces « voleurs », « traîtres », « vendus »…
Il s’agit de la place où, en 1843, les Grecs, guidés par quelques anciens combattants révolutionnaires, ont demandé à Otton Ier, le roi bavarois imposé par les grandes puissances de l’époque (France, Royaume-Uni, Russie), un syntagma (Constitution), après la deuxième des quatre faillites (en 1827, 1843, 1897 et 1927 ) de l’Etat grec moderne, provoquée par les exigences démesurées des créanciers étrangers – déjà ! – et la vie luxueuse de la cour. Une coïncidence historique ?
La foule qui, chaque soir, se réunit à Syntagma prend la relève d’un mouvement qui a déjà connu deux défaites : la révolte des jeunes, en décembre 2008 (1), ayant suivi le meurtre du lycéen Alexis Grigoropoulos par la police, et celle du 5 mai 2010, quand la police a brisé une manifestation de cent mille personnes, après un incendie qui a fait quatre morts.
La honte et la culpabilité se transforment petit à petit en indignation quand, un par un, les habitants commencent à comprendre les ressorts de la situation – jamais vraiment décrits par les médias : les conditions de prêt imposées par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), la renonciation à la souveraineté nationale signée par « petit Georges » Papandréou, le premier ministre, les mesures d’austérité – qui épargnent les riches –, le pillage programmé du secteur public par de grandes multinationales... Il a suffi d’une étincelle sur Facebook, autour d’un panneau des indignados espagnols (« Réveillez-vous, les Grecs ! »), pour que les gens se donnent rendez-vous à Syntagma.
Déterminés à ne permettre aucune affiliation partisane, les « indignés » forment un cocktail improbable aux yeux de l’observateur politisé : se retrouvent pour la première fois ensemble dans la rue des familles avec leurs enfants, des retraités, des jeunes branchés, au coude-à-coude avec des membres des classes moyennes, naguère favorisés et désormais touchés par l’austérité, des gauchistes, des anarchistes, des nationalistes, des nostalgiques de Woodstock (2), des fans des théories de la conspiration, des antisémites « à l’âme grecque » – de tout, sauf des fascistes déclarés, qui ont été repoussés dès le premier jour. Quel mélange étonnant ! Beaucoup ont vu leur vie confortable secouée par les mesures prises par le gouvernement ; beaucoup cherchent à se documenter sur le rôle de Goldman Sachs et des agences de notation. La banque américaine a visiblement aidé le gouvernement grec à cacher l’ampleur de sa dette, spéculant dans un même mouvement sur la baisse de la qualité de la dette grecque, et du coup s’enrichissant. Les informations alternatives, comme le documentaire Debtocracy sur Internet, ont beaucoup de succès (3).
Toutefois, la place est moins homogène qu’il n’y paraît. Une séparation est apparue assez tôt entre les manifestants d’« en haut », en face du Parlement, plus nationalistes et souvent portés vers le hooliganisme, et ceux d’« en bas », plus à gauche et plutôt enclins aux assemblées générales. On trouve également des gens qui cherchent à débattre d’une manière raisonnable, sans dogmatisme, sans doctrines.
Dans ce cadre, le rôle de la gauche apparaît à la fois important et contradictoire. Prise dans la méfiance généralisée envers les partis politiques, l’ensemble de la gauche est considérée comme faisant partie du problème. Car elle n’a su se distinguer de l’ordre politique établi ni par ses idées ni par le comportement de ses représentants.
Le Parti communiste (KKE) poursuit par exemple sur la voie d’un « isolement splendide » : juché sur l’Olympe du stalinisme, il dénonce les « indignés », jugés apolitiques. La Coalition de la gauche radicale (Syriza), même si elle a embrassé le mouvement de Syntagma, ne peut pas incarner le renouveau en raison de sa propre image, post-hippie, élitiste, aimant les discours, mais fort éloignée des vrais problèmes populaires. Les autres petites fractions de la gauche radicale se contentent de rêver à la révolution qui bientôt débutera à Syntagma…
Les « indignés » préfèrent s’organiser en dehors des partis politiques ; ils créent des nouveaux syndicats de base, militants et représentatifs ; ils forment des assemblées locales. Des militants de la gauche y participent, mais strictement à titre personnel. Ces nouvelles organisations sont devenues indispensables à l’établissement de la solidarité des « indignés ».
Il ne faut pas oublier les « encagoulés », les bachali (« casse-tout »), un mélange improbable d’anarchistes, de jeunes impulsifs et de hooligans, qui naguère apparaissaient comme seuls représentants de la colère populaire, rôle que les médias et le gouvernement ont utilisé comme épouvantail pour terroriser les citoyens lors de manifestations passant alors pour très dangereuses. Les bachali sont exclus de Syntagma, et leurs efforts pour tout casser pendant la grande manifestation du 15 juin se sont heurtés aux « indignés », qui les ont chassés.
Justement, ce rassemblement du 15 juin fut le moment décisif pour faire trembler les fondations du gouvernement, d’autant que des députés du Pasok (socialistes) en désaccord avec la politique du gouvernement pour les uns, avec les personnes qui l’incarnent pour les autres, se sont appuyés sur le mouvement pour déclarer qu’ils n’allaient pas voter le nouveau plan. Les contestataires sont restés à Syntagma après la marche de la grève générale. Ils ont même détecté un « casse-tout » qui avait sur lui sa carte de policier, prouvant la relation intime entre les deux, alors que la police était déterminée à envahir la place, sous le prétexte habituel des bachali. Malgré les batailles et le cotonneux nuage des gaz lacrymogènes, la foule est restée aux alentours. Et, comme si un intellect collectif coordonnait leur stratégie, les manifestants ont reconquis Syntagma pacifiquement, en repoussant la police et en calmant les « casse-tout ». Une victoire du demos, de la communauté des citoyens, pour la première fois.
Pris de panique, le premier ministre a d’abord fait savoir qu’il démissionnerait, avant de se raviser en cherchant la formation d’une grande coalition avec la conservatrice Nouvelle Démocratie (ND), comme d’ailleurs l’ordonnait l’Union européenne. Après quelques dialogues dignes d’un Aristophane, M. Antonis Samaras, chef de ND et ancien camarade d’école de M. Papandréou, a refusé. La seule solution possible pour le premier ministre fut un remaniement ministériel.
Le lendemain, tout a changé. L’Union européenne, l’Allemagne et le FMI ont affirmé le versement du paiement prochain, tout en maintenant les menaces habituelles. Certains commentateurs de la presse internationale commencent à poser la vraie question : « Et si les Grecs ne veulent pas s’endetter davantage pour sauver l’euro et le système financier ?  (4)  »
Bouillonnant, sans épicentre ni projet concret et, en même temps, sage et furieusement démocratique, le collectif des « sans-voix » de Syntagma a finalement poussé son cri. Nul ne peut dire s’il aura un prolongement. Mais, comme le professe un mur d’Athènes, en évoquant Joe Strummer du groupe de musique The Clash, « The future is unwritten » (« L’avenir n’est pas écrit »). Restez accrochés.
Athanase Koutsis
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(1) Lire Valia Kaimaki, « “Aux banques ils donnent de l’argent, aux jeunes ils offrent… des balles” », Le Monde diplomatique, janvier 2009.
(2) Du nom du rassemblement d’août 1969 à Woodstock, emblématique de la contestation et de la culture hippie des années 1960-1970.
(3) Le voir sur le site dédié : www.debtocracy.gr, sous-titré en français. Financé collectivement par de petits dons individuels, le documentaire a été réalisé par les journalistes Aris Hatzistefanou et Katerina Kitidi. Le lendemain de sa première projection en ligne, Hatzistefanou a été licencié de la chaine de radio privée où il travaillait.
(4) Lire Alen Mattich, « What if Greeks Decide They Don’t Want to Be Rescued ? », The Wall Street Journal, 17 juin 2011.


quarta-feira, 29 de junho de 2011

527- Cinema - Espanha - Saura, Buñuel e Almodóvar.

O cinema espanhol é um dos mais criativos e revolucionários. O surrealismo, expressão artistica que provoca estranhamento, capaz de revelar o encoberto, encontrou em Luis Buñuel a sua expressão mais genial. Buñuel foi contemporâneo de um gênio como Salvador Dali. Para este fim de semana propomos uma introdução ao cinema espanhol: Buñuel; Carlos Saura e Almodóvar. Gênios do cinema em momentos distintos da história.
O primeiro filme é o genial "O anjo exterminador". O último filme de Woody Allen, o genial e imperdível "Meia noite em Paris" faz menção aos surrealistas e especialmente a este genial filme. A pergunta: porque não conseguimos passar a porta que nos leva a saída desta insanidade. Há momentos em que, não sabemos porque, basta transpor a porta, mas, embora a porta esteja destrancada, aberta, escancarada, não conseguimos transpô-la: porque?



Um outro cieneasta espanhol. Após o genial Buñuel precisamos começar a conhecer outro gênio: Carlos Saura. A Espanha da ditadura cruel, do fascista Franco, criminoso, responsável pela morte de muitos e pela morte do sonho da República justa e igualitária. Para começar sugerimos o genial "Cria Cuervos", lembrando que tudo de Saura e Buñuel merece ser visto e pensado.


Finalmente outro cineasta genial. Vejam tudo que ele produziu: Almodóvar.
Comecemos a conhecer Almodóvar com um dos filmes mais recentes: "La mala educacion"
Este é só o começo. Tem muita coisa boa destes gênios para conhecermos.
Bom proveito!

526- Coluna do Frei Gilvander - Esse homem vai morrer - um faroeste caboclo


Esse homem vai morrer!
Delze Laureano (1) e Gilvander Moreira (2)

Esse homem vai morrer - Um faroeste caboclo. Esse é o nome do documentário de 75 minutos, dirigido por Emilio Gallo, e exibido com a presença do diretor, no dia 27 de junho de 2011, na Associação do Ministério Público Estadual de Minas Gerais em Belo Horizonte. Ao final, houve um debate com os presentes que puderam constatar como o tema é antigo e ao mesmo tempo atual. É antigo, porque lá se vão 25 anos do assassinato de João Canuto, militante da reforma agrária, filiado ao PCB, e presidente do Sindicato dos Trabalhadores Rurais de Rio Maria, no estado do Pará. Canuto foi morto em 18 de dezembro de 1985, com 18 tiros. O fato mobilizou artistas, políticos e entidades internacionais, à época, para proteger outros líderes sindicais, religiosos e advogados ameaçados de morte na região. E, é tema atual porque no dia 24 de maio deste ano, José Cláudio Ribeiro da Silva e Maria do Espírito Santo da Silva, líderes extrativistas, considerados sucessores de Chico Mendes, foram executados na cidade de Nova Ipixuna, no sudeste do Pará, cidade a 390 quilômetros de Belém. Além desses, dados registrados pelos agentes da Comissão Pastoral da Terra – CPT - mostram muitas ameaças e mortes de trabalhadores e lideranças rurais em todas as regiões do Brasil.(3)
A sinopse do filme é a seguinte: “Um sonho atraiu vários brasileiros ao município de Rio Maria, no Sul do Pará, e se transformou numa sentença: 14 pessoas marcadas para morrer. Cartas denunciando os conflitos foram escritas para juízes, ministros e até para presidentes da república, mas nenhuma providência foi tomada.” O documentário mostra como os apelos chegam aos políticos invisíveis. Produzido com pequeno orçamento e, segundo o diretor, sem o apoio financeiro de empresas privadas e do governo, tornou-se possível, após cinco anos, porque houve determinação em fazê-lo e porque os fatos não recomendavam ser novamente adiado o lançamento. Feliz da vida ele disse categórico: “O filme, no segundo dia após o lançamento já estava na internet. Ótimo, baixem e multipliquem ao máximo!”
O diretor poderia ter seguido por diversos caminhos na narrativa. Nos moldes de Mel Gibson poderia mostrar muito sangue, pois gente morta, e com morte violenta, não faltou. Poderia ter optado pelo melodrama. Sobram cemitérios, crianças, viúvas e idosos, que parecem errantes naquelas terras sem lei. Contudo, Gallo preferiu mostrar, com os poucos recursos de que dispunha, e o fez magistralmente, pelo viés da insegurança dos marcados para morrer. Fez jus ao título: “Esse homem vai morrer!” O protagonista, Padre Ricardo Rezende, voltou a Rio Maria para reencontrar as pessoas e para contar as reais causas da violência. E ele não para. Ao contar o ocorrido caminha sempre, deixando-nos inquietos. (Melhor seria sentar e nos tranqüilizar dizendo que tudo não passa de uma narrativa...) Ali campeia a lei do silêncio. Quem vê e/ou ouve, se falar, morre. “Todo mundo sabe quem está marcado para morrer”, sabe até quem ardilosamente manda matar, pois fazem até consórcio de fazendeiros para financiar jagunços. Quem ousa desafiar a lei do silêncio pode ser o próximo eliminado.
Vendo tudo aquilo, perguntamo-nos: por que as pessoas não fogem desses lugares? Vendo o filme podemos responder. Porque muitas vezes a bestialização da violência é tamanha que nos falta perna para sair do lugar. E as lideranças, como podem sair e deixar o povo desamparado nas garras dos mandantes e jagunços? Decisão difícil. Nós mesmos ficamos plantados (chapados, como disse Gallo) na cadeira diante da tela.
Assim, o movimento de câmera, as falas dos sobreviventes e as imagens escolhidas pelo diretor embaralham a nossa vista. As pessoas caminhando - feito penitentes – naquele território onde boi vale muito mais que gente, totalmente desprotegidas, produzem em nós a sensação de absoluta fragilidade, incerteza quanto ao que poderá acontecer no momento seguinte. São rostos que parecem não mais caber na tela, tiros que podem estourar os nossos ouvidos a cada minuto.
Vale a pena conferir esse documentário. O desprendimento do diretor e dos artistas, especialmente Dira Paes, consagrada atriz e militante dos direitos humanos, que emprestaram crédito ao trabalho é a esperança de mudar essa realidade que parece não ter fim. Parabéns ao diretor Emílio Gallo e a todos os que trabalharam para que esse documentário viesse a público. Simples e certeiro.
Fechando bem a noite, representantes da CPT lançaram, em Belo Horizonte, o Livro Conflitos no Campo Brasil 2010. Os dados estão aí para mostrar como a luta pelo território, invadido pelas multinacionais e pela velha oligarquia agrária, é sempre cruel para com os pobres da terra.
Belo Horizonte, MG, Brasil, 29 de junho de 2011


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1- Advogada, mestre em Direito Constitucional, pela UFMG; doutoranda em Direito Público internacional, professora de Direito Agrário e procuradora do município de Belo Horizonte, MG; e-mail: delzesantos@hotmail.com - www.delzesantoslaureano.blogspot.com   

2- Frei e padre carmelita; mestre em Exegese Bíblica; professor Teologia Bíblica no Instituto Santo Tomás de Aquino – ISTA -, em Belo Horizonte – e no Seminário da Arquidiocese de Mariana, MG; assessor da CPT, CEBI, SAB e Via Campesina; e-mail: gilvander@igrejadocarmo.com.brwww.gilvander.org.brwww.twitter.com/gilvanderluis - facebook: gilvander.moreira

3- De 1985 a 2010 foram assassinadas 1580 lideranças em todo o país, sendo 401 só na primeira década deste século. Das 1186 ocorrências, somente 91 foram a julgamento, com a condenação de apenas 21 mandantes e 73 executores. Destes, somente Vitalmiro Bastos de Sousa, o Bida, acusado de ser um dos mandantes do assassinato de Irmã Dorothy Stang, continua preso. Atualmente, na lista de ameaçados há 1.855 lideranças.


4- Os conflitos envolvendo a luta por água aumentaram 93,3% em relação ao ano anterior. Em 2010, esses conflitos totalizaram 87 ocorrências no Brasil, envolvendo 197.210 pessoas, sendo duas vítimas fatais. O agronegócio e o PAC – Programa de Aceleração do Crescimento (das empresas) estão acelerando o crescimento dos conflitos por água e por território. A mineração (8 mil áreas), as barragens e as hidrelétricas (como as de Jirau, Santo Antônio e Belo Monte) e as monoculturas estão cada vez encurralando mais as comunidades tradicionais – quilombolas, geraizeiros, vazanteiros, pescadores, povos indígenas, dos manguezais ... Assim o povo se torna refém da riqueza de sua própria terra. O lucro é privado, mas os impactos são públicos.
O número de assassinatos de lideranças passou de 26 em 2009, para 34 em 2010, registrando um aumento de 30%. Entre tantos dados preocupantes, destacamos mais um: diminuiu o número de ocupações de latifúndio, por vários motivos, mas, principalmente, porque a política social do Governo Federal – apoiada pelos governos estaduais -, além de assistencialista, desmobiliza os pobres para a luta e coopta um grande número de lideranças populares.

terça-feira, 28 de junho de 2011

525- Ipatinga - A luta dos professores municipais de Ipatinga é a luta de todos nós - Coluna do Professor Virgilio de Mattos


A LUTA DOS PROFESSORES MUNICIPAIS DE IPATINGA É A LUTA DE TODOS NÓS
Virgílio de Mattos (1)
        Denunciem, por favor.
Assim começava a mensagem que recebi de um dos professores municipais de Ipatinga, na tarde de hoje.
Fez-me lembrar e voltar no tempo em que os pedidos de denúncias das condições de presos políticos – só viria a saber que todo preso é preso político algum tempo depois – vinham também em conta-gotas, em homeopáticas doses, em pedaços de papel com letra miúda, entre susto e espanto – que são coisas absolutamente distintas se você está dentro ou fora do cárcere – eram contrabandeados para o mundo todo.
A voz de Liliana Polena irradiava “QUI RÁDIO TIRANA”, como depois Franco Battiato colocou no sucesso Voglio vederti danzare, mas isso eram outros tempos e outros os pedidos que começavam com o pedido entre o desesperado e o esperançoso.
Denunciem, por favor.
Pensamos, aquele que me envia a denúncia e eu, que vivemos em tempos de liberdade democrática, mas como ter certeza se em Ipatinga, a próxima e próspera cidade do Vale do Aço, os professores municipais estão em greve desde o dia 08 de junho, reivindicando nada mais do que a imediata implantação do PSPN (Piso Nacional para os Professores).
Como último recurso, e às vezes são obrigados os trabalhadores a tomarem desde logo os últimos recursos como instrumento de luta, na última 5ª feira, segue a denúncia, “os professores tomaram a ante-sala do prefeito e lá se encontram desde então. De sexta para sábado, o prefeito mandou que o ar condicionado fosse ligado ao máximo e não permite que se chegue àqueles que lá se encontram cobertores e colchonetes”.
Prossegue a informação:
“Estamos nesta luta desde 2008, mas conseguimos que o prefeito assinasse um acordo e o transformamos em lei municipal no ano passado, mas este Governo tem descumprido sistematicamente esta e outras leis municipais.
Precisamos que isto se torne de conhecimento nacional.
Agradeço a solidariedade na divulgação.”
Faço a minha parte, J.G., enquanto ouço vozes. Nada grave, nada grave, são as vozes que crescem e que dizem: TRABALHADOR, ESCUTA, SUA LUTA É A NOSSA LUTA!
Ou mais comedidamente dizer com Rodolfo Walsh: Reproduza esta informação. Faça-a circular por todos os meios a seu alcance: a mão, por mimeógrafo, oralmente. Mande cópias a seus amigos: nove a cada dez estão esperando. Milhões querem ser informados. O terror se baseia na incomunicabilidade. Rompa esse isolamento. Volte a sentir a satisfação moral de um ato de liberdade. Derrote o terror. Faça circular esta informação.

(por que será que não foi publicado?)
____________________________
[1] - Graduado, especialista em ciências penais e mestre em direito pela UFMG. Doutor em Direito pela Università Degli Studi di Lecce (IT). Do Grupo de Amigos e Familiares de Pessoas em Privação de Liberdade. Do Fórum Mineiro de Saúde Mental. Autor de Crime e Psiquiatria – Preliminares para a Desconstrução das Medidas de Segurança, A visibilidade do Invisível e De uniforme diferente – o livro das agentes, dentre outros. Advogado criminalista. virgilio@portugalemattos.com.br

524- Exposições coloniais 4

Ultima série de cartazes e fotos sobre as exposições coloniais:
Na foto abaixo o movimentos social no Egito (será o fim do domínio da OTAN?) e a falsa revolução iraquiana, mais um ato imperial do que se chama "ocidente"(EUA, Europa ocidental e Canadá)

Depois de invadir todo o planeta os colonizadores não querem os "estrangeiros" em suas terras. Até hoje o considerado diferente (o outro, "eles") é expulso.
As fotos acima mostram as exposições coloniais realizadas na Europa no decorrer do século XX (primeira metade). As fotos ilustram bem o que trabalhamos em sala de aula e nos textos recomendados. Os 500 anos de modernidade e a hegemonia européia. Leiam o texto 197 para entender melhor o que queremos dizer: para isto clique no link a seguir: 
http://joseluizquadrosdemagalhaes.blogspot.com/2011/02/197-teoria-do-estado-primeiras-aulas.html

As fotos mostram cartazes que anunciam as exposições coloniais (zoológicos humanos) assim como fotos das pessoas expostas na época. Vocês podem reparar cartazes de exposições realizadas na França, Belgica, Portugal e Alemanha. São fortes ilustrações da pretensão hegemônica da cultura européia ocidental que agora chega ao fim. Um livro para complementar as ilustrações é o de Immanuel Wallernstein, O universalismo europeu, da editora boitempo, já recomendado neste blog.
Ainda sobre o tema: 

523- Exposições coloniais 3

Terceira série de imagens da exposições coloniais do século XX (zoológico humanos das invasões européias no mundo).

 A desumanização do outro. O dispositivo moderno nós X eles em ação. Os nazistas não inventaram nada novo, isto é a essência da modernidade e do reconhecimento do poder do estado moderno e do direito moderno com seus dispositivos uniformizadores. O direito internacional dá suporte a tudo isto e continua com esta lógica "civilizadora" européia até hoje. O último exemplo é a ordem de prisão internacional contra Kadafi. Ora, se for para prender Kadafi, muitos outros deveriam estar presos. Não se pode fazer uma ordem jurídica internacional com uma mínima pretensão de igualdade e justiça com dois pesos e duas medidas.







As fotos acima mostram as exposições coloniais realizadas na Europa no decorrer do século XX (primeira metade). As fotos ilustram bem o que trabalhamos em sala de aula e nos textos recomendados. Os 500 anos de modernidade e a hegemonia européia. Leiam o texto 197 para entender melhor o que queremos dizer: para isto clique no link a seguir: 
http://joseluizquadrosdemagalhaes.blogspot.com/2011/02/197-teoria-do-estado-primeiras-aulas.html

As fotos mostram cartazes que anunciam as exposições coloniais (zoológicos humanos) assim como fotos das pessoas expostas na época. Vocês podem reparar cartazes de exposições realizadas na França, Belgica, Portugal e Alemanha. São fortes ilustrações da pretensão hegemônica da cultura européia ocidental que agora chega ao fim. Um livro para complementar as ilustrações é o de Immanuel Wallernstein, O universalismo europeu, da editora boitempo, já recomendado neste blog.
Ainda sobre o tema: 

522- Exposições coloniais 2

Continuam as fotos das exposições coloniais no século XX.


As fotos acima mostram as exposições coloniais realizadas na Europa no decorrer do século XX (primeira metade). As fotos ilustram bem o que trabalhamos em sala de aula e nos textos recomendados. Os 500 anos de modernidade e a hegemonia européia. Leiam o texto 197 para entender melhor o que queremos dizer: para isto clique no link a seguir: 
http://joseluizquadrosdemagalhaes.blogspot.com/2011/02/197-teoria-do-estado-primeiras-aulas.html

As fotos mostram cartazes que anunciam as exposições coloniais (zoológicos humanos) assim como fotos das pessoas expostas na época. Vocês podem reparar cartazes de exposições realizadas na França, Belgica, Portugal e Alemanha. São fortes ilustrações da pretensão hegemônica da cultura européia ocidental que agora chega ao fim. Um livro para complementar as ilustrações é o de Immanuel Wallernstein, O universalismo europeu, da editora boitempo, já recomendado neste blog.
Ainda sobre o tema: